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J'ai de l'endométriose, qu'est ce que je mange ?

L’endométriose, cette maladie encore mal comprise, touche une femme sur dix environ en Suisse.

L’errance diagnostique dure en moyenne sept ans, tant l’endométriose se manifeste de manière hétéroclite d’un corps à l’autre. Elle peut aussi bien être asymptomatique que provoquer des douleurs invalidantes, non seulement durant les règles, mais aussi pendant le reste du cycle.

À l’heure actuelle, il n’existe aucun traitement, mais il a été prouvé qu’une bonne hygiène de vie aidait à améliorer la qualité de vie.

Si vous souffrez d’endométriose, cet article a pour but de vous donner les pistes principales pour améliorer vos symptômes au quotidien. Attention ! Il ne remplace en aucun cas l’avis d’un médecin.



Endométriose, alimentation


Le but d’une alimentation anti-endométriose va être de diminuer les douleurs en augmentant l’apport d’aliments contenant des antioxydants, d’aliments “anti-inflammatoires”, mais aussi d’équilibrer le climat hormonal, tout en favorisant une meilleure élimination des œstrogènes et des toxines par le foie.

Votre alimentation devrait être à dominante végétale, avec 80 % d’apport végétal et 20 % d’apport animal. L’idée ici, n’est pas de devenir végan ou végétarien ; l’idée est de consommer une grande quantité de végétaux, riches en micronutriments et de consommer des produits animaux, en privilégiant la qualité à la quantité.


Les aliments à privilégier


Eat the rainbow

Mettez de la couleur dans votre assiette ! Avec des légumes et des fruits colorés, mais aussi avec des épices, comme le curcuma, le gingembre ou le matcha.


Manger du bon gras.


Nous consommons trop d’oméga-6, contenus dans la viande, les fromages, l’huile de tournesol ou d’arachide, et trop peu d’oméga-3 et 9.

Pour rééquilibrer la balance, on mange :

  • Des huiles : olive, colza, cameline. Biologiques, première pression à froid, toujours dans des bouteilles en verre foncé.

  • Des poissons de mer froide de petite taille pour les oméga-3, pas d’élevage, même bio : sardine, maquereaux, anchois, aiglefin, turbo, flétan.

  • Noix et graines : lin, chanvre, colza, chia, noix de Grenoble.


À limiter fortement, voire supprimer



· Les aliments industriels

Le plus souvent de piètre qualité. S’il y a une catégorie d'aliments que vous devez éliminer complètement, c'est bien celle-là. Les aliments industriels contiennent du sucre, des dioxines, des graisses trans, des perturbateurs endocriniens, des conservateurs et autres exhausteurs de goût.

· Les graisses cuites ou trans

Les fritures, les margarines, les graisses hydrogénées ou partiellement hydrogénées.

· Viande rouge et charcuteries

En tant que source d’acides gras précurseurs de l’apparition des syndromes inflammatoires, la viande rouge et la charcuterie devraient être mangées occasionnellement seulement.

D’autre part, les viandes rouges, notamment les morceaux dits “premier prix”, comportent des traces d’antibiotiques, de dioxine ou de PCB[1], à éviter comme la peste.

Choisissez de la viande de qualité, bio et locale, une à deux fois par semaine maximum. Idem pour la charcuterie, très occasionnellement, une fois par mois.

· Le sucre et les sucreries

Le sucre raffiné est vecteur d’inflammation et de stress oxydatif quand il est consommé trop régulièrement. Mieux vaut donc éviter les sodas et les sucreries industrielles.

À noter que le fructose contenu dans les fruits n’est pas problématique et il est même recommandé de consommer trois fruits par jour.